Le projet de loi Travail nous concerne tous, agents de la Fonction Publique, comme les salariés du secteur privé.

Les jeunes l’ont bien compris : ce texte pose les bases de nouvelles relations de travail à l’échelle de la société, favorables au patronat et aux employeurs publics, défavorables aux salariés et aux agents de la Fonction Publique. Dès le début du mouvement, les étudiants et les lycéens se sont mobilisés pour leur avenir.

Toutes les études d’opinion le montrent : ce projet de loi régressif est rejeté massivement par la population. Malgré un matraquage médiatique inouï contre les « méthodes de la CGT », les outrances et insultes du patronat traitant les syndicalistes de « terroristes et voyous », la population persiste à soutenir les opposants à la loi. Où se situe le déni de démocratie ? Du côté des manifestants qui combattent un texte largement rejeté ou bien de celui d’un gouvernement qui ne dispose pas d’une majorité à l’Assemblée Nationale pour faire adopter son projet minoritaire et qui a été réduit en première lecture à utiliser l’artifice du 49.3 pour passer en force ?

Il est temps que le gouvernement écoute la voix des salariés, des jeunes, d’une grande majorité de la population et retire son texte !

Sept organisations syndicales, la CGT, FSU, FO, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, appellent à une grande manifestation à Paris le 14 juin prochain. C’est le moment de se mobiliser tous ensemble pour en finir avec un projet qui nous ramènerait loin en arrière !

Nous sommes majoritaires. Soyons nombreux et déterminés, nous pouvons gagner.

Tous en grève le 14 juin !

Participons tous ensemble à la manifestation parisienne, en rejoignant le cortège du SNASS-CGT !