F3SCT du 10 décembre 2024 – Déclaration préalable des représentants CGT
Madame la présidente, Les instances se suivent et se ressemblent, malheureusement. Alors que la colère gronde dans les services et dans la rue, comme le 5 décembre dernier,…
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Nous avons été convoqué·es en formation spécialisée ministérielle sur un ordre du jour décalé qui ne répond en rien aux préoccupations des agent·es des ministères sociaux concernant leur santé, leur…
Nouveau coup de massue : Après l’OTE, les ministères sociaux taillent à la hache dans les effectifs des BOP 124 et 157. Comme si cela ne suffisait pas, l’annonce des plafonds d’emploi aux nouvelles DR (et donc au DDI) affiche la suppression de centaines de postes.
Chaque direction régionale s’est vue notifier ses plafonds d’emploi à atteindre pour fin 2021, qu’elle doit répartir entre elle et les directions départementales de la région. Que ce soit pour le BOP 124 (ex DRJSCS) ou le BOP 157 (ex DIRECCTE) ce sont des dizaines d’emplois en moins dans chaque région. Pour que les chiffres annoncés ne soient pas aussi flagrants, les notifications sont effectuées sur un indicateur (ETPT, équivalent temps plein travaillé) et non plus en ETP. La différence est de taille : pour atteindre l’objectif, il faut multiplier les départs. Pour obtenir -1 en fin d’année, il ne suffit plus de ne pas remplacer 1 poste : il faut 2 départs s’ils ont lieu au 1erjuillet ou bien 4 départs s’ils ont lieu au 1er octobre.
La CGT souhaite ouvrir sa déclaration sur le sujet du calendrier de retour des agents à leur poste de travail. La baisse des contaminations ouvre la perspective non pas d’un retour à la normale pour l’instant, mais d’une phase de ralentissement de l’épidémie et donc d’un peu plus de présence dans les services des agents. Comme vous le savez, la CGT appelle le ministère à un pilotage plus appuyé des ARS, pour assurer une meilleure coordination et une égalité de traitement des agents en ARS.
Dans ce cadre, il parait essentiel que le ministère prenne les devants et définisse à travers une circulaire aux ARS, les conditions dans lesquelles le retour des agents dans leurs services soient assurées, dans un cadre cohérent et progressif. En effet, il s’agit bien de donner des règles communes aux agences pour permettre aux agents de « revenir » un peu plus dans les services, de tenir comptes de contraintes encore fortes sur les familles (comme les fermetures de classes liées au COVID) et du fait que certains agents n’ont pas remis les pieds dans leur direction depuis plus d’un an. Bien entendu, le calendrier pourrait être défini par chaque agence pour tenir compte des différences de situations. (suite…)
Le CNC du 30 septembre a pour l’essentiel examiné le rapport relatif à la souffrance psychique en lien avec le travail dans les ministères sociaux, en particulier au sein des…